La lumière bleutée,
éclatante de rouge, un fond de cœur battant
enveloppe la scène et l’odeur de l’encens qui enveloppe les sens. Les yeux illuminés
de ta présence ensorcelle et encense,
ils rêvent les yeux ouverts, la musique bat leurs tempes, aussi fort que ton cœur
au rythme des tambours, de guitares électriques énergisant la foule.
Ces quelques
heures qui passent comme des éclairs deviennent intemporelles, à la barrière du
son, ils s’accrochent et la lumière palpite au rythme de ta voix. On oublie les
tourments, les galères, les mauvais rêves, le mauvais temps, on se fond dans
tes sons qui résonnent jusqu’au fond de la salle « comme dans une cathédrale »,
l’amour pour Indochine « ca se vit, ca ne s’explique pas », un hymne
né de rencontres, de hasards, d’amitiés virtuelles ou réelles.
L’ambiance dans
la salle devient fiévreuse, une pluie de confettis s’abat sur le cœur des gens extatiques
devant la poupée et le soldat de bois, comme un navire sur une mer déchainée
les corps tanguent, les bras levés comme des voiles hissées tendues vers le
ciel pour te porter plus haut, certains dans l’espoir de toucher un bout de tes
vêtements ou le bout de tes doigts.
Et dans un
dernier bal, les ballons multicolores clôturent une soirée gravée à vie dans le
cœur de chacun, les lumières vertes qui flashent dans l’espoir de vous revoir encore une prochaine fois.
Un équipage
qui inspire la vie .