dimanche 28 avril 2013

Indochine, Pérou, 25 ans après, Article du 27 avril dans le journal Péruvien El Comercio



Il ya 25 ans arrivait au Pérou un groupe aux paroles incompréhensibles et a la musique entrainante. Ils générèrent de grandes  attentes  dans le public mais aussi le rejet de certains politiciens.
Une voix off annonçait « Le moment est venu, garçons et filles..Panamerica, la radio Lazer, Air France, l’alliance française présentent.. » Les jeunes de Lima ne pouvaient s’empêcher  de crier et ils commencèrent à chanter. Ce fut le commencement d’une euphorie au Colisée Amauta. Peu importe si l'on savait le Français, c’était assez pour faire bouger au rythme de cette musique entrainante, sauter, chanter, en un seul mot, vibrer.

C’était la première fois que les idoles françaises Nicola, Stephane, Dimitri et Dominique venaient au Pérou. Il ne suffit que de cette opportunité pour être surpris d’ autant de succès. Ce fut l’unique pays Latino américain qu’Indo visita dans son tour de 1988. Durant ces années cette salle était utilisée pour les groupes salsa, la musique tropicale et le rock espagnol, et loin fut  l’idée de la venue d’un groupe américain, français, ou anglais. Jusqu'à ce qu’eux, arrivent.

Durant 4 jours, le 20 et 30 avril et le 6 et 7 mai, les jeunes de vingt ans oublièrent la crise économique et raflèrent les billets. L’inoubliable Amauta abrita des milliers de fans, qui faisaient la queue, et ne se limitèrent pas a une seule journée. Ils répétèrent l’expérience, chantaient jusqu'à être rassasies « A l’assault » « Canary Bay »  « L’aventurier » « Dissidence Politik » « 3eme Sexe ». Certains fans se rappellent du son « bestial » des équipements rapportés d’Europe.

Depuis Aout 86 Radio Panamericana se dévoua a passer  leurs chansons, commençant par « l’Aventurier », suivi de l’album live du zenith, jusqu'à en faire des tubes du moment. Pas un seul Péruvien ne pouvait échapper à la fièvre Indochinoise, jusqu'à « papa Chuiman » qui les invita dans son programme. « Qui suis.je ? Papa ! » Et avec l’aide d’une traductrice leur posèrent les  questions les plus demandées. 

Cependant, quelqu’un a voulu ternir à leur bonheur. Le disparu Abdon Vilchez, du parti Aprista  demanda à ce qu’on interdît leur entrée au pays. Il accusa le groupe de subversion pornographique et de plus les accusa de promouvoir l’homosexualité et l’incitation à la consumation de drogues. Malgré ca les concerts se firent complets, au point qu’ils furent considérés comme les « Beatles Français ».
Durant leur séjour, ils ne perdirent pas l’opportunité de voyager le pays. Ils visitèrent la jungle et furent ravis et impressionnés par tant de  richesse dans certains endroits et de pauvreté dans d’autres. Le Pérou les a tant marqué qu’en 1994 ils sortirent un titre « Bienvenue au pays des nus », de l’album « Un jour dans notre vie ». Une partie de la chanson mentionne le quartier de Villa El Salvador, sans doute que ces terres leur ont servi d’inspiration.

Dans une interview ils expliquèrent  qu’ils partirent avec  le désir de connaître un jour Ayacucho et de connaitre les enfants de la violence. Les années passant, ils promirent de revenir, et on continue de les attendre. Mais le temps n’a jamais été ingrat, et Indochine reste dans nos mémoires comme chaque printemps.

samedi 16 mars 2013

Le BCT pensées


La lumière bleutée, éclatante de rouge, un fond de cœur  battant enveloppe la scène et l’odeur de l’encens qui enveloppe les sens. Les yeux illuminés  de ta présence ensorcelle et encense, ils rêvent les yeux ouverts, la musique bat leurs tempes, aussi fort que ton cœur au rythme des tambours, de guitares électriques  énergisant la foule.

Ces quelques heures qui passent comme des éclairs deviennent intemporelles, à la barrière du son, ils s’accrochent et la lumière palpite au rythme de ta voix. On oublie les tourments, les galères, les mauvais rêves, le mauvais temps, on se fond dans tes sons qui résonnent jusqu’au fond de la salle « comme dans une cathédrale », l’amour pour Indochine « ca se vit, ca ne s’explique pas », un hymne né de rencontres, de hasards, d’amitiés virtuelles ou réelles.

L’ambiance dans la salle devient fiévreuse, une pluie de confettis s’abat sur le cœur des gens extatiques devant la poupée et le soldat de bois, comme un navire sur une mer déchainée les corps tanguent, les bras levés comme des voiles hissées tendues vers le ciel pour te porter plus haut, certains dans l’espoir de toucher un bout de tes vêtements ou le bout de tes doigts. 

Et dans un dernier bal, les ballons multicolores clôturent une soirée gravée à vie dans le cœur de chacun, les lumières vertes qui flashent dans l’espoir de vous revoir encore une prochaine fois.
Un équipage qui inspire la vie .








samedi 5 janvier 2013

John Peels' pirate days with soundcloud and script in English and French

https://soundcloud.com/johnpeelarchive/johns-pirate-days


History of Radio London:
Radio London (not to be confused with various BBC local radio stations with similar names) was, with Radio Caroline, the best-known of the offshore pop pirate radio stations of the 1960s. It ran from late 1964 until August 1967, when the government's Marine Offences Act, which outlawed pirate radio, forced it to close down.


The audio script follows on the start that  was cut 
http://peel.wikia.com/wiki/Radio_London 
The cut bit:
Early in 1967 – I was married at the time to an American girl, and it was a fairly catastrophic marriage, so I decided to get out of the area to the extent of coming back to Britain. And went to live with my mother in Notting Hill. And obviously I had no work, and no expectation of work
The Soudcloud audio:
a fellow who was living next to her at the time had dealings with Radio London, the pirate ship, and he said why didn’t I go along and see Alan Keane, who was running the station from the offices in Curzon Street. So I went along. Fortunately, they didn’t ask me to audition. I just said I’d been working on the radio in California and they were sufficiently impressed by this to give me a job. And I was very pleased to get it, because as I said, my marriage was in tatters already and the idea of being on a ship for two weeks out of three seemed to be terribly appealing, because it meant I was away from domestic strife.
So I went out there, and as junior member of the team, I had to do two programmes. I had to do a daytime programme, which was just the regular Radio London fare, you know. They used to play a lot of new records – more new records and more artfully chosen new records. I mean, they weren’t bought on, unlike Caroline. But I also had to do a late night programme, from 12 until 2. And initially I used to just do this as I had done the other programme. I mean, run all the commercials and do the weather and the news and all of the things that I was supposed to do.
Gradually it dawned on me that no one was actually listening to this programme – I mean, no one in the Radio London office, and certainly none of the people on the ship. So I started to improvise a little bit and gradually stopped running the ads and so on, and playing more of this music that I had brought back from America with me. And also adding a British dimension with people like the Incredible String Band and Hendrix and Pink Floyd, I suppose, Tyrannosaurus Rex, all these sort of people. I called the programme the Perfumed Garden..

Traduction 
Le début audio a été coupé, mais on peut le lire dans le script écrit
Le début coupé :
En 1967 j'etais marié a une américaine, et le mariage était catastrophique, alors j’ai décidé de revenir en Grande-Bretagne et de vivre avec ma mère a Notting- Hill, et je n’avais aucune intention de travailler.
le passage de soudcloud:
Un voisin de ma mère était en relation avec Radio London sur le bateau pirate et m'a suggéré  d’aller voir Alan Keane qui gérait les bureaux de la radio a Curzon Street. Alors j’y suis allé et heureusement ils ne m’ont pas demandé d’auditionner. Comme j’avais travaillé  a Radio California, ca les a suffisamment impressionné, du coup ils m’ont donné le job, et j’étais très heureux, car comme je disais, mon mariage était en train de s’écrouler et l’idée d’être sur le bateau pendant  deux ou trois semaines me tentait terriblement. Ca me permettait de me distancer de mes problèmes conjugaux, donc j’y suis allé. En tant que membre junior de l’équipage, je devais faire deux programmes, un en journée, le programme régulier: Ils passaient de nouveaux disques, des disques plus originaux, pas commerciaux, pas comme Radio Caroline, mais je devais aussi faire un programme de nuit, de minuit a 2 heures. Et initialement je devais juste faire ca, les pubs, lire les nouvelles, ce que j’étais censé faire. Peu a peu il m’est apparu qu’en fait personne n’écoutait ce programme, personne aux bureaux de Londres et sans nul doute personne sur le bateau, alors j’ai commencé a improviser un peu, j’ai commencé a arrêter les pubs etc, a mettre les disques que j’avais ramené d’Amérique,  en y  ajoutant une dimension britannique, comme The Incredible String Band ou Hendrix et Pink Floyd, T Rex, ce genre de groupes. J’ai appelé ce programme « the perfumed garden ». J’avais complètement renié le format radio et je lisais les poèmes très mal: des gens qui écrivaient des poèmes et me les envoyaient . C’était « the summer of love » et c’était une devenu un programme culte pour ceux qui  aimaient ca. C’était a travers toute l’Europe du Nord, d’ailleurs je rencontre encore en Hollande des gens qui y étaient « oh oui je me souviens très bien, on se souvient de Perfumed Garden », et c’est tres sympa qu’ils sen souviennent encore. Et Alan Keane a été félicité par son boss pour son idée avant gardiste de lancer ce programme, bien que s’il l’avait écouté il aurait été horrifié (rires)! Mais quand ca a commencé Radio London n’avait de toute manière plus que quelques mois a vivre, donc ils ont décidé de laisser couler.